html a été inventé pour Internet et plus particulièrement pour le World Wide Web (www), afin de pouvoir écrire des documents hypertextes liant les différentes ressources d'Internet. En août 1991, lorsque Tim Berners-Lee annonce publiquement le Web sur Usenet, il ne cite que le langage SGML, mais donne l'url d'un document ayant l'extension de fichier html.
Les premiers éléments du langage html sont le titre du document, les hyperliens, la mise en forme du texte en titres, sous-titres, listes ou texte brut, et un mécanisme basique de recherche par index. La description de html est alors assez informelle, elle est principalement définie par le support des divers navigateurs Web contemporains.
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L'état de html correspond alors à ce que l'on pourrait appeler html 1.0. Il n'existe cependant aucune spécification portant ce nom, notamment parce que le langage était alors en pleine évolution. Un effort de normalisation était cependant en cours. À partir de fin 1993, le terme html+ sera utilisé pour désigner la version future de html.
Avec le navigateur NCSA Mosaic, html connaît deux inventions majeures : l'invention de l'élément IMG permet d'intégrer des images (GIF ou XBM) aux pages Web (Mosaic 0.10) ; les formulaires rendent le World Wide Web interactif (Mosaic 2.0pre5).
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Avec l'apparition de Netscape Navigator 0.9 le 13 octobre, le support de nombreux éléments de présentation est ajouté : styles de texte, clignotement, centrage... Le développement de html prend alors deux voies divergentes. D'une part, les développeurs de navigateurs s'attachent à maximiser l'impact visuel des pages Web. D'autre part, les concepteurs du Web proposent d'étendre les capacités de description sémantiques (logos, notes de bas de page...) et les domaines d'applications (formules mathématiques, tables) de html. En ceci, ils suivent les principes de SGML consistant à laisser la présentation à un langage de style. En l'occurrence, CSS est prévu pour html.
Seul le support des tables est rapidement intégré aux navigateurs, notamment parce qu'il permet une très nette élaboration de la présentation. Le manque de structure du html alors mis en œuvre par Netscape Navigator, puis Microsoft Internet Explorer, est parfois dénoncé comme étant de la « soupe de balises » (« tag soup » en anglais).
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En mars 1995, le W3C nouvellement fondé propose le résultat de ses recherches sur html+ : le brouillon html 3.0. Il comprend notamment le support des tables, des figures et des expressions mathématiques. Ce brouillon expire le 28 septembre 1995 sans donner de suites directes. Fin 1995, le RFC 1866 décrivant html 2.0 est finalisé. Ce document décrit html tel qu'il existait avant juin 1994, donc sans les nombreuses additions de Netscape Navigator.
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Le 14 janvier, le W3C publie la spécification html 3.2. Elle décrit la pratique courante observée début 1996, donc avec une partie des additions de Netscape Navigator et Internet Explorer. Ses plus importantes nouveautés sont la standardisation des tables et de nombreux éléments de présentation.
Le 18 décembre, le W3C publie la spécification html 4.0 qui tandardise notamment le support les styles, les cadres (frames) et les objets (généralisation des images et des applets).
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La dernière spécification de html est la 4.01 date du 24 décembre 1999. Elle n'apporte que des corrections mineures à la version 4.0.
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Le développement de html en tant qu'application de SGML est abandonné au profit de Xhtml, application de XML. La première étape est la spécification Xhtml 1.0, publiée le 26 janvier 2000. Il s'agit d'une reformulation de html 4.01 basée sur XML au lieu de SGML. La seconde étape est la spécification Xhtml 1.1, publiée le 31 mai 2001. Il s'agit d'un classement des fonctionnalités de Xhtml 1.0 en modules. En outre les fonctionnalités de présentation et quelques redondances sont supprimées.
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Xhtml 2.0
html 5
CSS 3
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